Ma mission paraissait pourtant simple : trouver le premier album d'un jeune auteur dessinateur pour pouvoir le chroniquer pour ma bien-aimée rédactrice en chef. Débordante de bonnes intentions, je me précipitai le week-end dernier chez mon libraire spécialisé préféré.
Et là, ce fut le drame : impossible de dénicher un petit trésor d'ingéniosité, un petit dessin ne demandant qu'à être regardé qui aurait fait partie d'un nouveau-né.... Tous les albums me semblant intéressants étaient des deuxièmes et troisièmes tomes, impossibles à chroniquer pour le mag’. Je vous fais donc part ici de mon coup de cœur. Cet excellent deuxième album de Nicolas Presl ne fait que confirmer le talent de son auteur. Le premier, Priape, m'avait déjà fait de l'oeil en 2006. Mais là, une claque. Pas un mot, un dessin en noir et blanc qui tranche dans le sujet, l'action et l'émotion avec cruauté, des planches bourrées de références culturelles picturales.
C’est simple, on sent plus qu'on ne voit l'histoire se dessiner, on vacille au bord du gouffre de cet univers cauchemardesque. Les personnages taillés dans de la pierre, des profils vifs, des expressions vigoureuses, une histoire perturbante et semi fantastique où se transmettent secrets et culpabilités familiales et culturelles . On y découvre un jeune homme du XVIe siècle quelque peu perturbé par un triptyque religieux. On le suit depuis un pays européen jusqu’à sa fuite dans une colonie ensoleillée… Paradis trompeur…
Je me tais de peur d’en révéler plus. Feuilletez-le en passant dans une librairie, je pense que vous ne resterez pas indifférents.
Divine colonie, Nicolas Presl, éditions Atrabile (novembre 2007), 24 euros
Maëlle
Et là, ce fut le drame : impossible de dénicher un petit trésor d'ingéniosité, un petit dessin ne demandant qu'à être regardé qui aurait fait partie d'un nouveau-né.... Tous les albums me semblant intéressants étaient des deuxièmes et troisièmes tomes, impossibles à chroniquer pour le mag’. Je vous fais donc part ici de mon coup de cœur. Cet excellent deuxième album de Nicolas Presl ne fait que confirmer le talent de son auteur. Le premier, Priape, m'avait déjà fait de l'oeil en 2006. Mais là, une claque. Pas un mot, un dessin en noir et blanc qui tranche dans le sujet, l'action et l'émotion avec cruauté, des planches bourrées de références culturelles picturales.
C’est simple, on sent plus qu'on ne voit l'histoire se dessiner, on vacille au bord du gouffre de cet univers cauchemardesque. Les personnages taillés dans de la pierre, des profils vifs, des expressions vigoureuses, une histoire perturbante et semi fantastique où se transmettent secrets et culpabilités familiales et culturelles . On y découvre un jeune homme du XVIe siècle quelque peu perturbé par un triptyque religieux. On le suit depuis un pays européen jusqu’à sa fuite dans une colonie ensoleillée… Paradis trompeur…
Je me tais de peur d’en révéler plus. Feuilletez-le en passant dans une librairie, je pense que vous ne resterez pas indifférents.
Divine colonie, Nicolas Presl, éditions Atrabile (novembre 2007), 24 euros
Maëlle
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